CONDITIONS

Capacité d’accueil : 22 étudiants en M1 et 30 en M2

Sélection : sur dossiers

Conditions d’accès pour le M1 : L’entrée en M1, sur dossier, est prioritairement ouverte aux étudiants français et étrangers (niveau de français C1) ayant une formation en aménagement, notamment le parcours L3 préparatoire Aménagement, urbanisme et développement territorial durables (AUDTD) de l’IATU, puis aux titulaires de L3 ayant apporté aux étudiants les fondamentaux sur les questions urbaines et l’urbanisme (USPMO) ou sur les questions paysagères et/ou environnementales et l’urbanisme (UPEPT).

Licences conseillées pour l’entrée en M1 :

  • licences aménagement, urbanisme et développement territorial durable (notamment du parcours L3 AUDTD de l’IATU de l’université Bordeaux Montaigne)
  • licences comportant un parcours architecture, paysage, sciences politiques, AES, droit public, sciences économiques, génie urbain, géographie ou sociologie.

 

Conditions d’accès pour le M2 : L’entrée en M2, sur dossier, est prioritairement ouverte aux étudiants issus du M1 USPMO ou UPEPT, puis aux étudiants titulaires :

  • d’un master 1 dans le domaine de l’architecture, du paysage, du droit de l’urbanisme, des sciences politiques ou autres disciplines contribuant à l’évolution aménagiste
  • ou d’un master 1 en urbanisme et aménagement issu de préférence de formations de l’APERAU et ayant des pré-requis en histoire de l’urbanisme, droit de l’urbanisme et des collectivités locales, politiques urbaines, diagnostic territorial et projet d’urbanisme 

 

Formation continue : Le recrutement pour les contrats en apprentissage se fait selon les mêmes modalités. Pour les candidats n’ayant pas un niveau Bac +3 ou Bac+4, il est possible d’intégrer le master par validation des acquis professionnels (VAP) s’ils disposent d’expériences professionnelles suffisantes. Il est également possible d’obtenir totalement ou partiellement le master par la validation des acquis de l’expérience (VAE).

CANDIDATURES

DU 22 MARS AU 18 AVRIL 2023

  • Pour le Master 1 : Le dépôt des dossiers se fait uniquement via la plateforme monmaster.gouv.fr
  • Pour le Master 2 : Le dépôt des dossiers se fait uniquement via la plateforme Apoflux de l’Université Bordeaux Montaigne.

VOS CONTACTS ADMINISTRATIFS

Si vous avez un diplôme français

Si vous avez un diplôme étranger

Pour VAP, VAE, contrats de professionnalisation, adultes en reprise d’études :

Pour les contrats en apprentissage :

LES ENSEIGNEMENTS

En M1 le semestre 1 (30 ECTS) est majoritairement commun aux parcours de la mention Urbanisme et aménagement (UPSMO & UPEPT). Le semestre 2 (30 ECTS) comprend des cours et ateliers spécifiques, un stage obligatoire de 3 mois et la réalisation d’un mémoire. Les enseignements du Master 1 sont regroupés du lundi au mercredi de mi-septembre à fin mars. Le stage obligatoire de 3 mois se déroule d’avril à fin juin. Le mémoire est généralement soutenu la 1ère semaine de septembre. 

Les enseignements en M2 (semestre 3 et semestre 4) ont lieu du jeudi au samedi midi. Le M2 permet la cohabitation d’étudiants de formation initiale, en contrat d’apprentissage et de professionnels en activité. Il intègre un voyage d’étude d’une semaine dans une grande ville européenne, un stage obligatoire de 5 mois (excepté pour les apprentis-es) suivi de la réalisation d’un mémoire.

Découvrir les enseignements

Tronc commun UPSMO & UPEPT

Spécialités UPSMO

TRONC COMMUN AVEC LE MASTER UPEPT

SEMESTRE 1

La règle au service du projet (6 ECTS)

L’enseignement vise à présenter les politiques d’aménagement du territoire depuis les années 50 en s’appuyant sur leur analyse et sur celle des réformes de l’action publique locale. Un focus est réalisé sur les politiques urbaines de la DATAR et de l’ANCT. Le cours aborde également la politique du logement dans ses aspects liés à la cohésion sociale.

Objectifs :

  • Donner des points de repère et de connaissance sur la nature et la portée des politiques de cohésion territoriale visant à réduire les inégalités entre collectivités et à favoriser un développement harmonieux des territoires ;

  • Aborder la dimension européenne, compétence essentielle de l’UE à l’adresse des collectivités territoriales ;

  • Présenter les enjeux de la politique du logement au niveau national et local et les principales procédures des collectivités en la matière.

Cours alternant théorie et études de cas, le droit de l’environnement est abordé en grands chapitres :

  • Introduction au droit de l’environnement ;
  • L’influence internationale du droit de l’environnement ;
  • Le droit national de l’environnement : hiérarchie des normes, sources, acteurs, planification (zoom sur le SRADDET) ;
  • Les grands principes du droit de l’environnement et leurs applications ;
  • L’évaluation environnementale ;
  • Les régimes d’autorisation/déclaration administratives ;
  • La planification du droit de l’eau (SDAGE/SAGE) ;
  • La séquence Eviter, Réduire, Compenser ;
  • Les espaces protégés, règlementés, inventoriés ;
  • L’information et la participation du public ;
  • Le principe du zéro artificialisation nette.

 

Objectifs :

  • Comprendre ce qu’est le droit de l’environnement
  • Connaître ses principales sources, ses principaux acteurs, ses principales implications pour un « projet territorial »
  • Comprendre son articulation avec le droit de l’urbanisme, de l’aménagement 
  • Maîtriser son approche opérationnelle :
  • Où chercher l’information ?
  • Connaître les principales applications du DE pour un «projet de territoire» : espaces, biodiversité, polices administratives, dérèglement climatique…
  • En maîtriser les principaux outils d’application territoriales

Atelier d’initiation à la compréhension et d’expérimentation des impacts de la règle dans le cadre d’un projet d’urbanisme : de la règle fixée par la Loi (code de l’urbanisme et autres codes) au Plan Local d’Urbanisme (PLU) en passant par le SRADDET, le SCOT et les plans thématiques. Comment tous ces documents impactent-ils concrètement les pratiques opérationnelles du projet urbain ?

Objectifs :

  • Comprendre l’emboitement et l’impact des documents cadre, du SRADDET au PLU ;
  • S’initier à la mesure de l’impact des différentes règles applicables à un même projet.

Les champs culturels de l'urbanisme (6 ECTS)

Enseignement théorique présentant dans une perspective historique (XIXème-XXIème) les principaux auteurs, textes, politiques et projets faisant référence en histoire de l’urbanisme.

Objectifs :

  • Comprendre les rapports entre le champ des idées (doctrines) et le champ de l’action (politiques urbaines) et leurs traductions opérationnelles ;
  • Acquérir une culture de l’histoire de l’urbanisme permettant d’éclairer les problématiques contemporaines en matière d’aménagement de l’espace.

Cet enseignement est construit sur une alternance entre des apports fondamentaux, la discussion et la lecture d’ouvrages et articles importants eu égard aux enjeux, connaissances et débats sur la ville et la société contemporaines.

Des entrées thématiques structurent l’ensemble. Par exemple : ville et démocratie, les divisions sociales de l’espace, la fabrique de la ville : acteur et processus, formes et valeurs, etc. Pour chacune de ces entrées, des ouvrages et articles sont proposés pour lecture et discussion.

Après une large introduction sur les thèmes abordés, il est proposé aux étudiants de traiter une question à partir de la lecture des ouvrages, puis de présenter la note de lecture en séance et des pistes de réponse à la question posée. Il s’ensuit une discussion avec les étudiants confrontant ainsi les différentes réponses faites à une même question à partir d’ouvrages et textes différents.

Objectifs :

  • Maîtriser un état des connaissances en sociologie urbaine et sur les débats contemporains dans ce domaine ;
  • Être en mesure de les discuter et de comprendre en quoi les propositions urbanistiques sont le plus souvent des prises de positions sur ces questions.

Anglais de l'aménagement (3 ECTS)

En découvrant et en s’appuyant sur des documents authentiques proposés par l’enseignant et par les apprenants en fonction de leurs préférences et en faisant appel à leurs propres connaissances, l’étudiant élabore un projet de groupe – avec l’aide de l’enseignant – sur un aspect spécifique d’un défi actuel de l’urbanisme (le logement social, la mobilité douce, le tourisme durable, la résilience, l’agriculture urbaine etc.). L’étudiant constitue un dossier (articles de presse, webographie…) et s’appuie sur des études de cas d’exemples de meilleures pratiques internationales dans le domaine choisi. Ses recherches sont synthétisées et présentées à intervalles réguliers et validées par l’enseignant. Elles aboutissent à la formalisation de dossiers de groupe. En fin de semestre, un contrôle individuel écrit (travail de synthèse) évalue l’appropriation du contenu des dossiers réalisés par l’ensemble de la promotion.

Objectifs :

  • Renforcer les connaissances acquises en L3 ;
  • Développer l’ensemble des compétences linguistiques (compréhension écrite et orale, expression écrite et orale) en mettant l’accent sur l’expression écrite ; 
  • Être en capacité d’approfondir, de présenter et de discuter des problématiques actuelles de l’urbanisme en s’appuyant sur des études de cas exemplaires, au niveau international, dans le domaine choisi. 

Initiation à la démarche scientifique (3 ECTS)

Enseignement consacré à la méthodologie d’élaboration du mémoire qui est demandé en fin de Master I et II. Le cours repose sur un support rédigé mettant l’accent sur les points forts de l’élaboration d’un mémoire de recherche à savoir le titre, la problématique, le plan, l’introduction ou encore la bibliographie.

Objectifs :

  • Savoir problématiser un sujet ; 
  • Savoir réaliser une recherche documentaire pour répondre à la problématique en mobilisant la littérature scientifique, la presse d »information générale et la presse spécialisée, la littérature grise et les monographies ; 
  • S’initier à la démarche de veille documentaire.

SEMESTRE 2

L'ingénierie financière au service du projet (6 ECTS)

Cet enseignement présente les acteurs financiers du projet urbain et les mécaniques financières liées à la production d’aménagement, d’habitat public, privé, d’habitat social. Il introduit les acteurs, les termes de base des financements, leur nature, leurs objets et les mécaniques financières de programmation.

Objectifs :

  • Découvrir les différents modes de production de l’aménagement et de l’habitat (privé, public, mixte) ;
  • Appréhender les contraintes politiques, techniques, économiques de la production urbaine et de l’habitat et comprendre les capacités d’actions des politiques de l’habitat et la revitalisation des territoires ;
  • Développer une analyse critique et objective de l’intervention contemporaine de l’habitat et des enjeux sociétaux et environnementaux actuels et futurs.

Cet enseignement vise à éclairer le financement de l’aménagement pour les différents acteurs du projet, de la collectivité locale à l’aménageur. Il permet d’appréhender comment le projet peut améliorer ou rendre possible le budget d’une opération et de comprendre les logiques de bilan d’opération, tant en bilan financiers qu’en trésorerie.

Objectifs :

  • Appréhender budget d’investissement/budget d’exploitation ;
  • Découvrir les financements de l’aménagement ;
  • Optimiser financièrement un projet ;
  • S’initier aux logiques de marché foncier/marché de l’immobilier ;
  • Expliciter les rôles des multiples intervenants.

Les mécanismes comptables et financiers d’un plan de financement, d’un plan de trésorerie seront appréhendés à partir d’exemples concrets présentant dans un même parcours les variables d’une opération d’aménagement et leur impact sur le bilan comptable d’une opération. Le bilan comptable d’une opération d’aménagement sera démonté puis restructuré avec des variables modifiées du programme d’aménagement, pour comprendre l’utilisation des paramètres variables d’un bilan financier et comptable. La question de la temporalité des investissements et des décaissements sera analysée à partir de la construction de plans de trésorerie d’une opération.

Objectifs :

  • Permettre à l’urbaniste de maîtriser la lecture financière et comptable des opérations d’aménagement ;
  • Amener le futur professionnel à comprendre la logique de consolidation financière de chaque opération constituant un programme au sein d’un bilan comptable ;
  • Comprendre les éléments de réussite ou d’échec d’un programme urbain à la lumière de l’analyse financière ;
  • Permettre au futur urbaniste de défendre les projets urbains auprès d’investisseurs et de financiers.

Les champs du patrimoine (3 ECTS)

L’enseignement vise à rappeler aux étudiants quelle a été l’évolution du concept de patrimoine en France et à l’étranger, en intégrant patrimoine culturel, naturel et immatériel.

Chaque étape d’élargissement du champ patrimonial s’est accompagnée de la création ou de l’évolution d’outils techniques et juridiques qui sont présentés. L’accent est mis sur les outils aptes à inscrire les enjeux de valorisation du patrimoine local dans la dynamique d’aménagement durable du territoire.

L’enseignement est complété par l’exposé d’une méthode en quatre temps pour appréhender le projet patrimonial : connaissance, détermination de la valeur des éléments identifiés, identification des dynamiques territoriales et effets sur le patrimoine, outils de gestion et de valorisation. Il est tourné vers le projet et se conclut par la construction par les étudiants sur un site de leur choix d’un projet qui propose un « récit patrimonial » justifié par les ressources historiques, culturelles et naturelles du lieu et connecté aux besoins du territoire concerné.

 

Objectifs :

  • Mieux appréhender ce que recouvre le terme de « patrimoine », en comprendre les différents sens ;
  • Connaître les principaux outils techniques et juridiques permettant la mise en œuvre d’un projet patrimonial : outils locaux, nationaux, européens et internationaux.

Stage professionnel et mémoire (3 ECTS)

Le mémoire est un travail individuel et personnel d’initiation à la recherche et/ou de formation critique à des pratiques professionnelles qui fait l’objet d’une soutenance publique. Il se distingue clairement du rapport de stage. Le rapport de stage présente l’organisme d’accueil et décrit la nature et le contexte des missions qu’il-elle a accomplies durant celui-ci. Selon les cas, le mémoire de M1 s’appuie sur la thématique et l’expérience du stage qu’il problématise selon une réflexion critique, ou propose le développement d’une problématique indépendante selon le choix de l’étudiant-e et avec l’accord du/de la directeur-trice de mémoire qui en assure l’encadrement.

Dans le cas d’étudiants en contrat d’apprentissage ou de professionnalisation, leur activité professionnelle se substitue à la réalisation du stage.

Objectif :

  • Formaliser sa pensée et l’exprimer clairement ;
  • Construire une problématique de façon claire ;
  • Satisfaire à des exigences épistémologiques et méthodologiques rigoureuses et communicables ;
  • Utiliser et constituer l’iconographie (plans, cartes, schémas, photographies, traitement graphique des données statistiques et mise en forme des données d’enquêtes) adéquate au profit de sa démonstration.

Le stage professionnel obligatoire, d’une durée de trois mois minimum, effectué en France ou à l’étranger, fait l’objet d’un double encadrement par un enseignant référent et l’hôte de stage. Il est évalué sur la base de la rédaction du mémoire ou d’un rapport de stage, si le mémoire ne porte pas sur les activités développées en stage.

Objectifs :

  • Mettre en relation l’enseignement du Master USPMO avec la pratique professionnelle de l’urbanisme et de l’aménagement ;
  • Préciser son projet professionnel.

SEMESTRE 3

Institutions territoriales et acteurs de l'urbanisme (3 ECTS)

Présentation des acteurs nationaux et locaux intervenant dans la sphère de l’action publique territoriale. Mise en perspective de stratégies des acteurs qui sont mises en œuvre pour faire fonctionner les politiques territoriales. Le monde territorial est présenté dans toute sa complexité. L’analyse de la dimension historique de la décentralisation est essentielle pour comprendre les ressorts qui sont à l’œuvre dans les réformes de l’administration locale. 

Objectifs :

  • Connaître le monde territorial dans son épaisseur institutionnelle et historique ;
  • Connaître la hiérarchie spécifique des normes d’urbanisme et leurs rapports entre elles ;
  • Fournir des clefs d’interprétation pour déchiffrer les évolutions en cours et les stratégies des acteurs.

Défis contemporains de l'urbanisme (6 ECTS)

Présentation synthétique des grands enjeux contemporains liés aux thématiques abordées, illustrés par des cas d’étude situés permettant de mettre en relief : les caractéristiques opérationnelles liés à la thématique étudiée aux différentes échelles (planification et opérations d’aménagement), les contraintes à prendre en compte, les réponses considérées (ou pas) comme exemplaires et leur mise en discussion.

Un dossier comportant des articles de référence sur le sujet traité complète les apports des intervenants.

Objectifs :

  • Connaître les enjeux contemporains de l’urbanisme ;
  • Comprendre les rapports entre politiques urbaines et territoriales et opérations d’aménagement et de leurs les conditions, effets et modalités de leur « traductions » d’un niveau à l’autre (interaction).

Le voyage d’étude d’environ cinq jours, se déroule dans une ville européenne et permet de découvrir d’autres pratiques de l’urbanisme et des projets innovants présentés par les acteurs locaux. Selon les partenariats établis, le voyage d’étude articule des visites de terrains, des conférences et/ou un workshop.

Objectifs :

  • Découvrir d’autres pratiques de l’urbanisme et développer une culture professionnelle et critique ;
  • Acquérir des connaissances pratiques et se constituer un référentiel d’expériences situées qui seront ré-investis dans les ateliers de projet et l’activité professionnelle.

Enseignement proposant l’analyse des projets européens représentatifs des tendances contemporaines en urbanisme dont la valeur de « modèle » est mise en contexte et en discussion.

L’enseignement associe trois temps pédagogiques : dossier thématique préparatoire + cours posant le contexte d’action du projet étudié + débat.

Objectif :

  • Développer la capacité de lecture et d’analyse critiques de projets complexes d’échelles et de nature variées dans leurs différentes dimensions : leur substrat doctrinal, leurs modalités opérationnelles et leurs effets constatés au regard des attendus de la command.

Évaluation des politiques publiques et sociologie de la décision (3 ECTS)

Cours relatifs aux concepts de l’évaluations des politiques publiques (enjeux, définitions, sociologie des acteurs, concepts et outils) appliquées aux politiques d’aménagement, d’urbanisme et d’environnement (15 heures) et TD (9 heures) de mise en pratique opérationnelle (élaboration de questions évaluatives, de diagramme logique d’impact, d’identification d’indicateurs et de critères idoines).

Objectif :

  • Connaître les principes indispensables à la mise en œuvre d’évaluation de politiques publiques ;
  • Appréhender les enjeux de la construction d’une politique publique et des mécanismes espérés pour provoquer les effets attendus ;
  • Appréhender les méthodes d’analyse des effets d’une politique publique sur un territoire ou pour des bénéficiaires.

Anglais de l'aménagement (3 ECTS)

Enseignement de l’anglais de l’aménagement à partir d’un focus sur le monde professionnel, d’un panorama des études d’urbanisme et des métiers de l’urbanisme au Royaume-Uni et de discussions et de débats sur le rôle de l’urbaniste et les défis auxquels il doit faire face.

La découverte du site de l’ordre professionnel des urbanistes au Royaume-Uni sert de point de départ pour les recherches individuelles et de groupe et aident les apprenants à décrire leurs propres parcours et projets de carrière. Seront abordées la rédaction d’un CV en anglais, la lecture, la traduction et l’analyse d’annonces d’emploi des métiers de l’urbanisme.

Évaluation à l’oral lors des discussions et débats tout au long du semestre et contrôle écrit en fin de semestre.

Objectifs :

  • Savoir se présenter, parler de son parcours, de ses études et de ses stages ;
  • Connaître et savoir parler des métiers de l’urbanisme, de ses acteurs et parties prenantes ;
  • Savoir postuler à un emploi en identifiant les missions qu’il recouvre, les compétences attendues et en les reliant à son parcours.

SEMESTRE 4

Instruments et acteurs de l'action publique (6 ECTS)

Le droit de l’urbanisme est devenu un droit pluriel, vecteur de la mise en œuvre sur la totalité du territoire d’un ensemble d’objectifs, d’orientations, d’obligations, fréquemment soumis à modifications. Il est ici question de présenter ces règles qui passent par le rôle de l’Etat, l’urbanisme décentralisé, les législations spécifiques à certains territoires. Les principales procédures sont présentées selon un plan chronologique (de la planification à l’aménagement), en reprenant les grands principes qui les encadrent et les procédures qui en permettent la mise en œuvre.

L’enseignement recourt à des illustrations, des focus sur certaines législations qui sont réalisés par des universitaires ou professionnels. (SRADDET, Urbanisme portuaire, Sites patrimoniaux remarquables et projet urbain).

Objectifs :

  • Appréhender le cadre juridique de l’urbanisme pour être en mesure, sur le terrain, de faire de la contrainte juridique un atout et non une entrave ;

  • Expliquer et rendre moins complexe l’outil essentiel que constitue le droit de l’urbanisme pour un urbaniste.

Cet atelier présente, à partir d’exemples situés et d’études de cas, des démarches de planification territoriale à l’échelle des SCOT et des PLUI. Il propose de mesurer les effets concrets de la règle écrite sur les conditions d’édification de la ville à l’échelle des opérations d’aménagement (îlot urbain). La démarche inverse, partant du projet situé pour remonter aux moyens et conditions de sa traduction réglementaire, est conjointement explorée et expérimentée.

Partant du principe que « l’on peut écrire le règlement comme on le veut » et que les règles doivent être conçues différemment selon le contexte d’action (ingénierie territoriale, typologie des tissus urbains, dynamiques d’évolution en cours), quels choix réglementaires réaliser par rapport aux objectifs poursuivis ? Ces objectifs sont-ils atteints ? Comment formuler un règlement pour empêcher ce qu’on ne veut pas ?

L’atelier proposera aux étudiants d’étudier deux types de règlements sur différents tissus urbains.

 

Objectifs :

  • Identifier les outils réglementaires et la traduction réglementaire adéquate pour répondre à une orientation d’aménagement donnée ;
  • Comprendre les effets socio-spatiaux de la dimension réglementaire de l’urbanisme ;
  • Expérimenter les ressources et les limites de la règle écrite.

Projet ville-nature en contexte métropolitain (3 ECTS)

Cet atelier vise à développer en temps court (workshop sur 3 jours) un positionnement stratégique sur le devenir d’un site de frange urbaine sur le territoire métropolitain.

Un scénario d’évolution est proposé à chaque équipe de projet composée d’étudiants en parcours UPEPT et USPMO. L’atelier vise à la déclinaison stratégique de ce scénario.

Objectifs :

  • Adopter une posture de projet et développer une réflexion stratégique en temps court ;
  • Mettre en pratique les outils d’analyse et de représentation graphique de l’urbaniste ;
  • Croiser les savoir-faire acquis dans les parcours USPMO et UPEPT au service d’une démarche commune de projet.

L'urbaniste en situation (6 ECTS)

Cours relatifs aux enjeux, notions, cadre légal et réglementaire, méthodes et outils de la participation du citoyen dans les projets et procédures conduites en matière d’aménagement, d’urbanisme et d’environnement.

Objectifs :

  • Mesurer les enjeux sociétaux de l’association du citoyen dans les procédures et la conduite de projet ;
  • Connaître les principales composantes du cadre législatif et réglementaire applicable aux procédures de concertation à la mise en œuvre d’évaluation de politiques publiques ;
  • Appréhender et mettre en œuvre les différents outils et méthodes d’association du citoyen.

A partir de projets réels, cet atelier d’initiation vise à appréhender les points de négociation du projet et à en déterminer les points négociables pour produire des valeurs diverses (économiques, sociétales…). Il amène à la compréhesion des logiques nouvelles de pilotage de projet, de recherche de financements différents, les partenariats d’objectifs, de moyens, les financements sur résultats ou les coûts évités.

Objectifs :

  • Développer l’agilité nécessaire aux futurs chefs de projets face à des financeurs, des habitants, des investisseurs ;
  • Doter les urbanistes d’une aptitude à la négociation financière ;
  • Intégrer dès le début du projet une optimisation potentielle des coûts.

Enseignements spécifiques au parcours UPSMO

SEMESTRES 1 & 2

Mise en espace du projet (6 ECTS)

Enseignement pratique aux SIG (QGis) et aux logiciels de CAO (Photoshop, Illustrator, InDesign) visant à revoir les notions de bases et à les développer au service d’une analyse urbaine.

Objectifs :

  • Pratiquer les logiciels d’information géographique et de conception graphique (SIG et CAO) pour les réinvestir en autonomie en contexte professionnel ;
  • Acquérir les méthodes et les outils de l’analyse urbaine.

Enseignement pratique au cours duquel les étudiants sont invités, en équipes de trois ou quatre, à analyser un fragment de ville et à en décrypter les formes et les structures spatiales. Les formes urbaines et leur évolution dépendent de nombreux facteurs (acteurs, responsables politiques, habitants, contextes sociopolitiques et économiques, procédures et contextes réglementaires), mais elles répondent aussi à des dispositifs spatiaux et formels obéissant à des logiques inscrites dans la géographie. L’atelier a pour objectif de décrypter la genèse et les transformations d’un morceau de ville à travers plusieurs niveaux de lecture. A partir de documents d’archives et de publications, d’observations et de relevés in situ, de documents contemporains (dont le cadastre est le principal) l’analyse est menée à deux échelles : échelle globale (territoriale, communale), et échelle rapprochée (ilôts caractéristiques, parcellaire) et à plusieurs entrées : évolution historique, tracés viaires, typologie des bâtis, qualités spatiales et aménagement des espaces publics, articulation entre les pleins et les vides, paysages urbains et points de repère, trames et découpages fonciers, repérages des fonctions, structures parcellaires contrastées. Les formes urbaines produites seront situées dans leur contexte géographique, historique, politique, économique, foncier, réglementaire…

Objectifs :

  • Tester et mettre en relation différentes approches complémentaires des formes urbaines : les structures foncières, les tracés viaires, le statut des espaces (public/privé) et les usages qu’ils permettent ou interdisent, les paysages, la dialectique forme/fonction etc… ;
  • Acquérir des méthodes d’analyse en ayant recours à une diversité de ressources y compris des archives ;
  • Développer un regard critique sur les différents systèmes urbains étudiés.

Méthodologie du projet d'urbanisme dans un monde en transition 1 (6 ECTS)

Atelier long déployé sur les semestres 1 et 2. Les enseignements pratiques du premier semestre à visée méthodologique proposent d’expérimenter une démarche de diagnostic territoriale à l’appui des outils de l’analyse spatiale et socio-économique.

Objectifs :

  • Acquérir des méthodes en matière de diagnostic appliqué au projet d’urbanisme ;
  • Donner du sens à l’information pour dresser un diagnostic par des interprétations spatiales les plus précises possibles tout en affirmant un parti-pris (cerner les contours des problématiques, définir les enjeux, les défis…) ;
  • Construire son propre regard / son point de vue sur l’évolution et la structuration d’un territoire pour mettre en place, ajuster ou faire évoluer les politiques publiques.

Enseignement visant à la compréhension de la notion de ressource pour l’intégrer au projet urbain. Sont analysées comme ressources impactant le projet urbain, les problématiques d’eau, d’énergie et les ressources et aménités naturelles. Cet enseignement présente les modes de production, de stockage, d’exploitation, de transports, de renouvellement ainsi que leurs conséquences sur la composition de l’espace et leurs modalités contemporaines d’intégration au projet d’urbanisme (PCAET, économie circulaire…).

Objectifs :

  • Connaître les enjeux urbains et territoriaux contemporains en matière d’énergie et d’exploitation et de renouvellement des ressources naturelles ;
  • Comprendre les rapports entre politiques de la ressource et aménagement urbain ;
  • S’initier aux notions d’économie circulaire et d’économie de la fonctionnalité.

Programmer et préserver le devenir des territoires urbanisés (6 ECTS)

En prolongement du cours d’économie urbaine, dynamiques territoriales et régulation publique de la L3, ce cours a pour objet, d’une part, de remettre à niveau les étudiants arrivés en master sur les différentes notions et concepts inhérents à l’analyse économique spatiale urbaine. D’autre part, de proposer des éléments clés d’analyse des configurations et des dynamiques spatiales urbaines et territoriales à partir de la présentation des concepts fondamentaux et des modèles fondateurs de l’analyse spatiale urbaine et régionale.

Le cours est structuré en trois parties. Il propose d’expliquer, dans un premier temps, les fondements économiques de la ville et, notamment, la formation des prix fonciers et immobiliers et les logiques d’interaction et de rétroaction de l’occupation spatiale urbaine et des systèmes de mobilités. D’autre part, le cours s’attache à aborder les systèmes territoriaux comme objet d’analyse économique à travers les théories du développement régional et leur remise en cause par la recherche académique actuelle à travers les réflexions relevant des notions de coopération territoriale, d’interterritorialité, de cohésion territoriale entre autres. Enfin, il initie les étudiants aux techniques d’analyse spatiale afin de les préparer à mieux appréhender et mieux intégrer les données territoriales dans l’élaboration du projet d’urbanisme.

Objectifs :

  • Comprendre les relations entre l’espace et la vie économique dans un contexte de crise systémique ;
  • Comment s’organisent les interactions spatiales sur un territoire ?
  • Quels sont les facteurs à l’origine du comportement des individus, des activités, dans l’espace ?
  • Comprendre les comportements spatiaux des agents économiques et des activités économiques. Quels sont les facteurs à l’origine de leur localisation ?
  • Comprendre les relations entre développement économique et organisation territoriale, les facteurs à la base des disparités économiques régionales, etc.

Ce cours, en synergie avec le cours d’économie territoriale et urbaine, permet de mieux saisir les enjeux liés à la mobilité. Il a pour objet de mettre les étudiants en situation d’analyse des problématiques contemporaines relevant de la demande de transport et de l’adaptation aux territoires vécus à travers deux principales thématiques, à savoir, la mobilité dans les territoires péri-métropolitains et ruraux et la mobilité dans les Suds.

La première thématique interroge plus précisément, la façon dont les petites villes sous influence métropolitaine peuvent accompagner les déplacements quotidiens de leurs habitants dans le contexte de la transition écologique. Cette thématique intéresse, également, de façon plus large l’ensemble des villes francophones qui sont confrontées à ces phénomènes de gestion urbano-centrée des déplacements et de « délaissement » (ou de moindre gestion) de leurs espaces périphériques.

La seconde permet d’appréhender la diversité des configurations territoriales, la pluralité des actions publiques et des alternatives développées dans les Suds pour organiser la mobilité notamment dans les aires périurbaines, tant dans le secteur formel qu’informel.

L’appréhension de ces deux thématiques permet de faire émerger un enrichissement mutuel et peut-être une nouvelle manière de penser la mobilité à l’aune de la crise environnementale, climatique, sanitaire et sociale.

D’une année sur l’autre, des ateliers thématiques seront mis en place pour répondre aux questions d’actualités. Ces ateliers s’inscriront, notamment, dans les recherches francophones du réseau MoTAU de l’APERAU et du GPR IPORA (Recherche interdisciplinaire orientée vers l’élaboration de politiques en Afrique) porté par l’université de Bordeaux et auquel l’UMR Passages est rattaché.

Objectifs :

  • Mettre les étudiants en situation d’analyse des problématiques contemporaines relevant de la demande de transport et de l’adaptation aux territoires vécus à travers deux principales thématiques, à savoir, la mobilité dans les territoires péri-métropolitains et ruraux et la mobilité dans les Suds ;
  • Comment s’organisent les interactions spatiales sur un territoire ?
  • Quels sont les facteurs à l’origine du comportement des individus, des activités, dans l’espace ?
  • Comprendre les comportements spatiaux des agents économiques et des activités économiques. Quels sont les facteurs à l’origine de leur localisation ?
  • Comprendre les relations entre développement économique et organisation territoriale, les facteurs à la base des disparités économiques régionales, etc.

La mise en œuvre du projet territorial nécessite une bonne connaissance des principales composantes de la programmation urbaine et singulièrement en matière d’habitat, de commerces, de services et d’équipements publics, afin d’élaborer et de mettre en œuvre des solutions adaptées aux territoires qu’ils soient urbains ou ruraux. Dans cette perspective, cet enseignement forme aux compétences professionnelles attendues en matière de définition et de mise en œuvre de programme travaillant en maîtrise d’ouvrage et ou en assistance à maîtrise d’ouvrage dans les secteurs publics et privés de l’aménagement.

 

La programmation est abordée en tant que démarche stratégique et opérationnelle de projet, agissant à différentes échelles de l’aménagement de l’espace, du projet de territoire à la maîtrise d’ouvrage d’opérations de portage public ou privé. Sont abordés les enjeux de pilotage, de management de projet et d’articulation aux politiques publiques, dans les secteurs considérés.

 

Objectifs :

  • Organiser la démarche programmatique, étapes techniques et décisionnelles, définition / reformulation de la commande ;
  • Construire un programme au regard d’un diagnostic territorial et urbain, de l’environnement thématique, et analyse des contraintes techniques et opérationnelles ;
  • Élaborer des scénarii programmatiques : méthodes de scénarisation, points de choix et d’arbitrage politiques, techniques ou opérationnels, approche financière et économique, évaluation environnementale ;
  • Mise en forme du programme urbain : principes de schématisation et de rédaction, outils et méthodes de dimensionnement des équipements publics, programmation du logement, des commerces et services, etc.
  • Comprendre les comportements spatiaux des agents économiques et des activités économiques. Quels sont les facteurs à l’origine de leur localisation ?
  • Comprendre les relations entre développement économique et organisation territoriale, les facteurs à la base des disparités économiques régionales, etc.

Méthodologie du projet d'urbanisme dans un monde en transition 2 (6 ECTS)

Atelier long déployé sur les semestres 1 et 2. Les enseignements pratiques du premier semestre à visée méthodologique proposent d’expérimenter une démarche de diagnostic territoriale à l’appui des outils de l’analyse spatiale et socio-économique.

Objectifs :

  • Acquérir des méthodes en matière de diagnostic appliqué au projet d’urbanisme ;
  • Donner du sens à l’information pour dresser un diagnostic par des interprétations spatiales les plus précises possibles tout en affirmant un parti-pris (cerner les contours des problématiques, définir les enjeux, les défis…) ;
  • Construire son propre regard / son point de vue sur l’évolution et la structuration d’un territoire pour mettre en place, ajuster ou faire évoluer les politiques publiques.

Enseignement visant à la compréhension de la notion de ressource pour l’intégrer au projet urbain. Sont analysées comme ressources impactant le projet urbain, les problématiques d’eau, d’énergie et les ressources et aménités naturelles. Cet enseignement présente les modes de production, de stockage, d’exploitation, de transports, de renouvellement ainsi que leurs conséquences sur la composition de l’espace et leurs modalités contemporaines d’intégration au projet d’urbanisme (PCAET, économie circulaire…).

Objectifs :

  • Connaître les enjeux urbains et territoriaux contemporains en matière d’énergie et d’exploitation et de renouvellement des ressources naturelles ;
  • Comprendre les rapports entre politiques de la ressource et aménagement urbain ;
  • S’initier aux notions d’économie circulaire et d’économie de la fonctionnalité.

Programmer et préserver le devenir des territoires urbanisés (6 ECTS)

Enseignement pratique visant à expérimenter les techniques du génie urbain en tenant compte doublement des logiques de la maîtrise d’ouvrage et de la maîtrise d’œuvre (conception paysagère). Cet atelier placera les étudiants en situation de projet sur l’aménagement d’un espace public.

Objectifs :

  • Expérimenter les techniques du génie urbain;
  • Comprendre l’articulation des logiques d’action de la maîtrise d’ouvrage et de maîtrise d’œuvre dans le cadre d’un aménagement d’espaces publics.

Cette seconde partie de l’atelier de premier semestre « méthodologies des études et des projets d’urbanisme » se développe sus la forme d’un jeu de rôles. A partir du diagnostic territorial réalisé au premier semestre, l’atelier organise une mise en situation de projet, la pratique du jeu de rôle visant à l’élaboration d’une vision partagée entre des acteurs aux intérêts multiples ou divergents.

La forme choisie pour la construction de ce projet est celle de workshop et de comités de pilotage successifs au cours desquels se construira progressivement une stratégie d’action collective.

Objectifs :

  • Mettre la compréhension des enjeux territoriaux soulevés dans le diagnostic au service de la stratégie territoriale d’un groupe d’acteur ;
  • Découvrir et comprendre les enjeux et stratégies en présence ainsi que les jeux d’acteurs et les processus inattendus de confrontation au réel qui pèsent sur la production concrète de la ville sous ses formes physique et sociologique ;
  • Quels sont les facteurs à l’origine du comportement des individus, des activités, dans l’espace ?
  • Savoir se situer en tant qu’acteur dans un processus de projet, c’est-à-dire un processus de transformation de l’espace et de réorganisation des forces et logiques en présence ;
  • Être capable de défendre ses intérêts particuliers d’acteur et de construire conjointement des propositions constitutives d’un projet de territoire (intérêt général) élaboré collectivement ;
  • Être force de proposition en termes d’innovation et de créativité pour « faire autrement ».

SEMESTRES 3 & 4

Mise en espace du projet (6 ECTS)

Enseignement pratique aux SIG (QGis) et aux logiciels de CAO (Photoshop, Illustrator, InDesign) visant à revoir les notions de bases et à les développer au service d’une analyse urbaine.

Objectifs :

  • Pratiquer les logiciels d’information géographique et de conception graphique (SIG et CAO) pour les réinvestir en autonomie en contexte professionnel ;
  • Acquérir les méthodes et les outils de l’analyse urbaine.

Enseignement pratique au cours duquel les étudiants sont invités, en équipes de trois ou quatre, à analyser un fragment de ville et à en décrypter les formes et les structures spatiales. Les formes urbaines et leur évolution dépendent de nombreux facteurs (acteurs, responsables politiques, habitants, contextes sociopolitiques et économiques, procédures et contextes réglementaires), mais elles répondent aussi à des dispositifs spatiaux et formels obéissant à des logiques inscrites dans la géographie. L’atelier a pour objectif de décrypter la genèse et les transformations d’un morceau de ville à travers plusieurs niveaux de lecture. A partir de documents d’archives et de publications, d’observations et de relevés in situ, de documents contemporains (dont le cadastre est le principal) l’analyse est menée à deux échelles : échelle globale (territoriale, communale), et échelle rapprochée (ilôts caractéristiques, parcellaire) et à plusieurs entrées : évolution historique, tracés viaires, typologie des bâtis, qualités spatiales et aménagement des espaces publics, articulation entre les pleins et les vides, paysages urbains et points de repère, trames et découpages fonciers, repérages des fonctions, structures parcellaires contrastées. Les formes urbaines produites seront situées dans leur contexte géographique, historique, politique, économique, foncier, réglementaire…

Objectifs :

  • Tester et mettre en relation différentes approches complémentaires des formes urbaines : les structures foncières, les tracés viaires, le statut des espaces (public/privé) et les usages qu’ils permettent ou interdisent, les paysages, la dialectique forme/fonction etc… ;
  • Acquérir des méthodes d’analyse en ayant recours à une diversité de ressources y compris des archives ;
  • Développer un regard critique sur les différents systèmes urbains étudiés.

Programmer et préserver le devenir des territoires urbanisés (6 ECTS)

Enseignement pratique visant à expérimenter les techniques du génie urbain en tenant compte doublement des logiques de la maîtrise d’ouvrage et de la maîtrise d’œuvre (conception paysagère). Cet atelier placera les étudiants en situation de projet sur l’aménagement d’un espace public.

Objectifs :

  • Expérimenter les techniques du génie urbain ;Comprendre l’articulation des logiques d’action de la maîtrise d’ouvrage et de maîtrise d’œuvre dans le cadre d’un aménagement d’espaces publics.
  •  

Cette seconde partie de l’atelier de premier semestre « méthodologies des études et des projets d’urbanisme » se développe sus la forme d’un jeu de rôles. A partir du diagnostic territorial réalisé au premier semestre, l’atelier organise une mise en situation de projet, la pratique du jeu de rôle visant à l’élaboration d’une vision partagée entre des acteurs aux intérêts multiples ou divergents.

La forme choisie pour la construction de ce projet est celle de workshop et de comités de pilotage successifs au cours desquels se construira progressivement une stratégie d’action collective.

Objectifs :

  • Mettre la compréhension des enjeux territoriaux soulevés dans le diagnostic au service de la stratégie territoriale d’un groupe d’acteur ;
  • Découvrir et comprendre les enjeux et stratégies en présence ainsi que les jeux d’acteurs et les processus inattendus de confrontation au réel qui pèsent sur la production concrète de la ville sous ses formes physique et sociologique ;
  • Savoir se situer en tant qu’acteur dans un processus de projet, c’est-à-dire un processus de transformation de l’espace et de réorganisation des forces et logiques en présence ;
  • Être capable de défendre ses intérêts particuliers d’acteur et de construire conjointement des propositions constitutives d’un projet de territoire (intérêt général) élaboré collectivement ;
  • Être force de proposition en termes d’innovation et de créativité pour « faire autrement ».

Méthodologie du projet d'urbanisme dans un monde en transition 1 (6 ECTS)

Atelier long déployé sur les semestres 1 et 2. Les enseignements pratiques du premier semestre à visée méthodologique proposent d’expérimenter une démarche de diagnostic territoriale à l’appui des outils de l’analyse spatiale et socio-économique.

Objectifs :

  • Acquérir des méthodes en matière de diagnostic appliqué au projet d’urbanisme ;
  • Donner du sens à l’information pour dresser un diagnostic par des interprétations spatiales les plus précises possibles tout en affirmant un parti-pris (cerner les contours des problématiques, définir les enjeux, les défis…) ;
  • Construire son propre regard / son point de vue sur l’évolution et la structuration d’un territoire pour mettre en place, ajuster ou faire évoluer les politiques publiques.

Enseignement visant à la compréhension de la notion de ressource pour l’intégrer au projet urbain. Sont analysées comme ressources impactant le projet urbain, les problématiques d’eau, d’énergie et les ressources et aménités naturelles. Cet enseignement présente les modes de production, de stockage, d’exploitation, de transports, de renouvellement ainsi que leurs conséquences sur la composition de l’espace et leurs modalités contemporaines d’intégration au projet d’urbanisme (PCAET, économie circulaire…).

Objectifs :

  • Connaître les enjeux urbains et territoriaux contemporains en matière d’énergie et d’exploitation et de renouvellement des ressources naturelles ;
  • Comprendre les rapports entre politiques de la ressource et aménagement urbain ;
  • S’initier aux notions d’économie circulaire et d’économie de la fonctionnalité.

Ce cours, en synergie avec le cours d’économie territoriale et urbaine, permet de mieux saisir les enjeux liés à la mobilité. Il a pour objet de mettre les étudiants en situation d’analyse des problématiques contemporaines relevant de la demande de transport et de l’adaptation aux territoires vécus à travers deux principales thématiques, à savoir, la mobilité dans les territoires péri-métropolitains et ruraux et la mobilité dans les Suds.

La première thématique interroge plus précisément, la façon dont les petites villes sous influence métropolitaine peuvent accompagner les déplacements quotidiens de leurs habitants dans le contexte de la transition écologique. Cette thématique intéresse, également, de façon plus large l’ensemble des villes francophones qui sont confrontées à ces phénomènes de gestion urbano-centrée des déplacements et de « délaissement » (ou de moindre gestion) de leurs espaces périphériques.

La seconde permet d’appréhender la diversité des configurations territoriales, la pluralité des actions publiques et des alternatives développées dans les Suds pour organiser la mobilité notamment dans les aires périurbaines, tant dans le secteur formel qu’informel.

L’appréhension de ces deux thématiques permet de faire émerger un enrichissement mutuel et peut-être une nouvelle manière de penser la mobilité à l’aune de la crise environnementale, climatique, sanitaire et sociale.

D’une année sur l’autre, des ateliers thématiques seront mis en place pour répondre aux questions d’actualités. Ces ateliers s’inscriront, notamment, dans les recherches francophones du réseau MoTAU de l’APERAU et du GPR IPORA (Recherche interdisciplinaire orientée vers l’élaboration de politiques en Afrique) porté par l’université de Bordeaux et auquel l’UMR Passages est rattaché.

Objectifs :

  • Mettre les étudiants en situation d’analyse des problématiques contemporaines relevant de la demande de transport et de l’adaptation aux territoires vécus à travers deux principales thématiques, à savoir, la mobilité dans les territoires péri-métropolitains et ruraux et la mobilité dans les Suds ;
  • Comment s’organisent les interactions spatiales sur un territoire ?
  • Quels sont les facteurs à l’origine du comportement des individus, des activités, dans l’espace ?
  • Comprendre les comportements spatiaux des agents économiques et des activités économiques. Quels sont les facteurs à l’origine de leur localisation ?
  • Comprendre les relations entre développement économique et organisation territoriale, les facteurs à la base des disparités économiques régionales, etc.

La mise en œuvre du projet territorial nécessite une bonne connaissance des principales composantes de la programmation urbaine et singulièrement en matière d’habitat, de commerces, de services et d’équipements publics, afin d’élaborer et de mettre en œuvre des solutions adaptées aux territoires qu’ils soient urbains ou ruraux. Dans cette perspective, cet enseignement forme aux compétences professionnelles attendues en matière de définition et de mise en œuvre de programme travaillant en maîtrise d’ouvrage et ou en assistance à maîtrise d’ouvrage dans les secteurs publics et privés de l’aménagement.

 

La programmation est abordée en tant que démarche stratégique et opérationnelle de projet, agissant à différentes échelles de l’aménagement de l’espace, du projet de territoire à la maîtrise d’ouvrage d’opérations de portage public ou privé. Sont abordés les enjeux de pilotage, de management de projet et d’articulation aux politiques publiques, dans les secteurs considérés.

Objectifs :

  • Organiser la démarche programmatique, étapes techniques et décisionnelles, définition / reformulation de la commande ;
  • Construire un programme au regard d’un diagnostic territorial et urbain, de l’environnement thématique, et analyse des contraintes techniques et opérationnelles ;
  • Élaborer des scénarii programmatiques : méthodes de scénarisation, points de choix et d’arbitrage politiques, techniques ou opérationnels, approche financière et économique, évaluation environnementale ;
  • Mise en forme du programme urbain : principes de schématisation et de rédaction, outils et méthodes de dimensionnement des équipements publics, programmation du logement, des commerces et services, etc.

L'ÉQUIPE PÉDAGOGIQUE

"Lorem ipsum dolor sit amet, consectetur adipiscing elit. Etiam tempor, mauris vitae ornare egestas, lectus tellus rhoncus nisi, a pharetra sem mi sed nisl. Curabitur fermentum faucibus diam, sit amet luctus mi tempor suscipit. Nunc odio lorem, ullamcorper vel facilisis a, molestie in quam."
François-Xavier LEURET, responsable pédagogique master urbanisme UPSMO a l'Institu d'Aménagement de Tourisme et d'Urbanisme de l'Université Bordeaux Montaigne
François-Xavier LEURET
Responsable pédagogique du master urbanisme UPSMO
"Lorem ipsum dolor sit amet, consectetur adipiscing elit. Etiam tempor, mauris vitae ornare egestas, lectus tellus rhoncus nisi, a pharetra sem mi sed nisl. Curabitur fermentum faucibus diam, sit amet luctus mi tempor suscipit. Nunc odio lorem, ullamcorper vel facilisis a, molestie in quam."
Catherine ANDRE, responsable pédagogique master UPEPT par apprentissage a l'IATU de l'Université Bordeaux Montaigne
Catherine ANDRÉ
Responsable pédagogique du parcours UPSMO par apprentissage

Enseignant.e.s de l'Université Bordeaux Montaigne et Université de Bordeaux

ANDRÉ Catherine

Professeure agrégée en Sciences de la vie et de la terre

Responsable de la spécialité de master UPEPT

BONNEAU Emmanuelle

Maître de Conférences en Aménagement de l’Espace et Urbanisme

Directrice du département IATU,
Responsable du Master Urbanisme double diplôme Bordeaux Florence et du
Master Urbanisme Paysage, Évaluation Environnementale et Projets de Territoire.

BRUNET Bernard

Maître de conférences à l’école du paysage (ENSAP Bordeaux) & Paysagiste conseil et urbaniste (CAUE de la Gironde)

Co-responsable pédagogique CIEPT.

BOURIETTE Christophe

Maître de conférences associé à l’ENSAP Bordeaux & Architecte et urbaniste (Agence Bouriette-Vaconsin)

DEYMIER Ghislaine

Maître de conférences en Aménagement de l’Espace
et Urbanisme

GASCHET Frédéric

Maître de conférences en Sciences Économiques.

LEURET François-Xavier

Professeur associé & Urbaniste, Directeur de Soliha Nouvelle-Aquitaine

Responsable du Master USPMO.

LERIQUE Florence

Professeure en droit public et droit de l’urbanisme

MOISSET Alexandre

Maître de conférences à l’école du paysage (ENSAP Bordeaux).

Responsable pédagogique CIEPT.

TRICAUD Vincent

Maître de conférences à l’école du paysage (ENSAP Bordeaux ) & Paysagiste et urbaniste (Agence Tricaud-Chapellière)

Responsable pédagogique CIEPT.

TRIJOULET Laurent

Professeur associé & Directeur de cabinet du CNFPT

Professionnel.le.s et chargé.e.s de cours

ANDRÉ Camille

Docteur en Géographie, Chargé de mission gestion des risques littoraux

AURÉJAC Laurence

Architecte et urbaniste & enseignante contractuelle

AVESQUE Thierry

Urbaniste

CLÉMENT Bob

Paysagiste et urbaniste

DARGIROLLE Vincent

Chargé de mission évaluation environnementale

DOIRET Sophie

Urbaniste, chef de projet

DUMOULIN Émeline

Urbaniste, chef de projet Bassins à flot

EL MRANI Salma

Architecte et urbaniste, chef de projet

ETCHEGOIN Xalbat

Urbaniste conseil

GARNIER Claire

Urbaniste

GEINDRE Loïc

Urbaniste et cartographe

GERBEAU-MORIN Céline

Chef de service Expertise Nature, Vulnérabilités et Aménagement Durable

GROS Adrien

Directeur de l’aménagement urbain

HAURIT Benjamin

Urbaniste et sociologue

HAUFEURT Jean-Philippe

Chef de service Politiques contractuelles

LABÈQUE Sylvia

Architecte et Urbaniste

LASCABETTES Pierre

Architecte et urbaniste

LEBRUN François-Marie

Architecte et urbaniste

LE CALVÉ Catherine

Chef de projet

LEFORMAL Yann

Responsable du pôle cohésion sociale

MATILLON Louise

Ingénieure Aménagement et Environnement

MICHEL Chloé

Urbaniste en Écologie Urbaine et Citoyenne

JONES Kevin

Enseignant en anglais

PERROGON Patrice

Directeur expert en transport et mobilité

QUESADA Romain

Urbaniste et paysagiste

REBIÈRES Sylvie

Directrice du contrat de Ville de Bayonne

RODRIGUEZ Jean-François

Architecte DPLG, Enseignant à l’école du paysage

ROLDAN ROA Maria

Urbaniste, Chargée d’étude en environnement

RUGUET Jean-Philippe

Chargé de mission Territoire à Énergie positive

SALBERT Vincent

Responsable Direction maritime

THOMAS Gérard

Urbaniste

TROUVÉ-ROBIN Hélène

Chef de projet Politique de l’habitat

VACONSIN Marion

Paysagiste DPLG

FORMATION PAR APPRENTISSAGE

Lorem ipsum dolor sit amet, consectetur adipiscing elit. Nunc posuere mollis mollis. Nam nisi arcu, imperdiet ac orci eget, efficitur finibus lectus. Pellentesque habitant morbi tristique senectus et netus et malesuada fames ac turpis egestas. Ut tempus, tellus sollicitudin luctus tincidunt, libero quam interdum dolor, dictum finibus sapien orci eu nisi. Curabitur et dui ultricies, euismod tellus ut, venenatis lectus. Fusce fringilla risus libero, ac aliquam sapien mattis quis. Donec sit amet ligula vel odio lacinia auctor sed a est. Sed gravida maximus nisl, a ornare eros tempus nec. Proin id aliquam massa.

LABORATOIRE DE RECHERCHE PASSAGES

La licence 3 UADTD est adossée à l’Unité Mixte de Recherche Passages : un laboratoire de sciences humaines et sociales (SHS) dont l’objectif scientifique est centré sur l’étude des reconfigurations des spatialités et des changements globaux, considérés dans leur rapport dialectique. En abordant l’espace par le biais des spatialités, le laboratoire se positionne du côté des acteurs et des constructions intentionnelles, symboliques, identitaires et politiques par lesquelles ces derniers donnent forme au monde dans lequel nous vivons.

CONTACTER LE RESPONSABLE PÉDAGOGIQUE